13 - En mémoire du 13/11/2005

Publié le par Votre Prieur

Frères et sœurs,

Une fois n’est pas coutume, le texte qui nous arrêtera aujourd’hui ne sera pas l’Evangile.

Mauvaises grenouilles que vous êtes, vous apprendrez sûrement qu’on ne lit pas que ce fameux évangile aux célébrations, mais aussi bien d’autres textes merveilleux,par exemple du premier Testament.

Ce dimanche, ce sont les Proverbes qui nous inspirent, avec un hommage à la femme fort peu lu dans nos églises.

Je vous propose donc de découvrir ce texte et son chapitre 31 :

 

 

 

 

 

 

La femme vaillante, qui donc peut la trouver ?
Elle est infiniment plus précieuse que les perles.

 

 

 

 

 

 

 

 

Son mari peut avoir confiance en elle :
au lieu de lui coûter, elle l'enrichira.

 

 

 

 

 

 

 

 

Tous les jours de sa vie,
elle lui épargne le malheur
et lui donne le bonheur.

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle a fait provision de laine et de lin,
et ses mains travaillent avec entrain.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sa main saisit la quenouille,
ses doigts dirigent le fuseau.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ses doigts s'ouvrent en faveur du pauvre,
elle tend la main au malheureux.

 

 

 

 

 

 

 

 

Décevante est la grâce, et vaine la beauté ;
la femme qui craint le Seigneur
est seule digne de louange.

 

 

 

 

 

 

 

 

Reconnaissez les fruits de son travail :
sur la place publique, on fera l'éloge de son activité.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est des jours ou comme moi, vous vous demandez ce qu’il adviendra. Des jours où la fainéantise d’un billet vous amène à redécouvrir un texte, puis un autre.

 

 

 

 

Frères et sœurs, à ceux qui brandiront leurs Bibles en vous citant le Lévitique et le Livre de la Sagesse, usez de ces Psaumes, qui s’ils mettent en avant la faiblesse d’un homme, ne cesseront jamais de glorifier sa moitié.

 

 

 

 

 

 

 

 

Oui, la femme est reine en ce royaume, et pareil constat se retient bien de commentaires.

 

 

 

 

La femme vaillante, au singulier, une femme absolue, inaccessible, car trop parfaite, personne ne la trouvera. Mais si chacun voit en chaque femme plus de valeur qu’une perle, alors toute confiance lui sera donnée. Et vous verrez qu’elle vous apprendra, qu’elle vous grandira.

 

 

 

 

 

 

 

 

Chaque jour, chaque lendemain, du sourire plus que des larmes. Travailleuse souvent trop humble, fière artisane aux secrets jamais dévoilés, elle modèle de ses mains ce monde qui ne la voit pas le construire. Attentive et prévenante, elle recevra les faveurs de Dieu, si elle fait montre de respect de d’obéissance, à Dieu. Ce qui est édicté pour la femme ne s’appliquerait-il aux mâles ? Eux qui aussi parfois recherchent grâce et beauté ? Ouvrez, tous, les yeux.

 

 

 

 

 

 

 

 

La femme se tient là, et attend. Un sourire, un regard qui dit bravo, une petite lumière d’espoir qu’u jour, l’homme, du haut de son trône, verra enfin qui elle est.

 

 

 

 

 

 

 

 

Divinement inspiré,

 

 

 

 

Publié dans Les billets homaliques

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article